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Le double tour d'horloge le plus chevronné de Belgique clôturera la saison des courses à Spa-Francorchamps ce week-end. C'est une tradition qui a du bon. Le Circuit de Spa-Francorchamps a vécu au rythme des différents meetings de course pendant six mois. Ce week-end, ce sont les 24 Heures 2CV qui marqueront le clap de fin de cette saison effrénée. Il restera encore quelques track days en novembre et puis, le toboggan spadois entrera dans sa traditionnelle hibernation pour mieux nous retrouver avec le retour du printemps. Mais pour un clap de fin, on peut parler de véritable feu d'artifice. Pour cette édition 2019, un maximum de... 146 voitures se présenteront sur la grille de départ samedi à 17 heures ! Signe de l'évolution des moeurs, sur la cinquantaine de 2CV et Dyane présentes, seulement une vingtaine sont encore animées par un bicylindre d'origine Citroën. Le "flat-twin" de moto BMW parfois accouplé à une boîte séquentielle à 5 rapports s'est affirmé depuis quelques années comme le package gagnant avec des performances, une fiabilité mais aussi une disponibilité des pièces de rechange accrues par rapport aux mécaniques du quai de Javel. La victoire se jouera donc entre les "dodoches" de sang bavarois et liste des prétendants à la victoire est longue comme un jour sans pain. Citons en vrac les formations BNLL (#42 de Latre du Bosqueau-de Latre du Bosqueau-Roustan-Car, #43 Courtois-Devos-Jossieaux-Coppieters, #65 Denis-Crespin-Crespin-Fosseur et #74 De Kelper-Michel-O’Keeffe-Steels), Beaufort Racing (#5 Furlotti-Istas-Carere-Beaufort et #34 Jamar-Renaud-Brugmans-Olivier), JMCE Racing (#1 Licops-Licops-Licops-Lacroix), DRM-Coyote-Autographe (#99 de Robiano-Bouvy-Van Riet), Phoenix Racing (#8 Santkin-Piette-Hemroulle-Schmidt), Mehari 2CV Passion Trapanelle (#18 Chenier-Ehrhardt-De Bonhome-Rowland-Hauris-Vynckier), CGS-Racingteam (#70 Hooreman-Gillard-Draps-Dermont) ou encore FKR-M1 (#129 Van Gysegem-Abrahams-Abrahams-Beaupain) qui sont autant de candidates à la victoire finale. A cette belle brochette de bolides dits Hybrides s'ajoute une poignée de 2CV réparties dans les classes Prototype, Amérliorée, Expérimental, sans oublier les Classiques faisant la part belle aux "deuches" stricto sensu d'origine. De quoi valoir des images toujours spectaculaires de machines se déhanchant au gré des virages. Autre signe de l'évolution des moeurs, les 2CV devront cohabiter avec une... centaine de Citroën C1 ! Dès son lancement en 2017, la formule s'est offert un très beau succès. Moins chère, plus fiable mais aussi moins performante, la C1 Cup permet à ses participants de disposer du même matériel et donc des mêmes chances. Parmi les noms ronflants qui séviront dans ce peloton très remuant, on retrouve Maxime Martin (QSP), Cor Euser (#550 CER), Pierre-Yves Rosoux et Arnaud Tsamère (#203 MCL Racing Team by Beaufort Racing), Guillaume Mondron, Emile De Dryver et Martin Leburton (#217 Falt Racing) ou encore Olivier Muytjens (#248 Marc Duez Events). Tout ce beau monde se frottera aux habitués de la série tels que Jeukenne-Lorquet-Lorquet (#240 Citropol), Petralia-Le Leu-Do-Devis (#232 Neo Speed by Kimy Racing), Princen-Princen-Peeters-Geelen (#219 Ecurie Azur) mais aussi Hayot-Heinen-Ernst-Tricoche-Divoy-Hortulanus (#228 HTH Motorsport) et Seeuws-De Wit-Agenais-Huygens (#206 FSA 1). Last but not least, Cap 48 sera à nouveau dans la course avec une 2CV Hybride et une C1. Charlie Dupont, John Culliford, Paul Theysgens, Nygel Verhaeren, Maxime Berger, Christophe D'Elia, Ludovic Chevremont et Lionel Vandercam sont annoncés sur les deux voitures, avec le renfort de Dejaegere sur la C1. Maintenant que les présentations sont faites, place aux choses sérieuses. L'action débutera dès aujourd'hui avec les qualifications de 16 à 19 heures. A noter que le BGDC en découdra samedi matin avec une quarantaine d'inscrits pour le final de sa saison 2019. See you in Spa ! Martin Businaro
Cela fait 35 ans que ça dure, et le phénomène ne s’essouffle pas ! Si les C1 accompagnent désormais les vénérables 2CV et Dyane deux tours d’horloge durant, le grand rendez-vous automnal du sport moteur amateur rencontre un succès toujours plus exceptionnel. Ce prochain week-end, pas moins de… 150 petits bolides vont se lancer à l’assaut du Raidillon, savoureux mélange de pilotes pros, de gentlemen-drivers, d’amateurs éclairés et de vrais débutants. Bref, que du bonheur… Bien malin dès lors qui pourrait sortir de son chapeau les noms des équipages qui s’illustreront au classement général. Certes, parmi la cinquantaine de 2CV/Dyane et assimilées présentes sur la liste des engagés, certains teams ont déjà goûté aux joies du champagne au terme des 24H2CV. On pense ici à l’équipe BNLL (#42 de Latre du Bosqueau-de Latre du Bosqueau-Roustan-Car, #43 Courtois-Devos-Jossieaux-Coppieters, #65 Denis-Crespin-Crespin-Fosseur et #74 De Kelper-Michel-O’Keeffe-Steels), à Beaufort Racing (#5 Furlotti-Istas-Carere-Beaufort et #34 Jamar-Renaud-Brugmans-Olivier) ou à JMCE Racing (#1 Licops-Licops-Licops-Lacroix), pour ne citer que les plus récents. Mais la formule pour l’emporter une nouvelle fois, ces formations sont loin d’être les seules à tenter de la trouver… Qu’on se le dise, les favoris vont se bousculer au portillon entre le départ, donné samedi sur le coup de 17h00, et l’arrivée, fixée dimanche à… 16h00 ! Non, les 24H2CV ne sont pas devenues 23H2CV, mais ce prochain week-end est celui du sacro-saint changement d’heure ! Qu’on se le dise, les bolides effectueront bel et bien deux tours d’horloge complets. Et au bout de ceux-ci, on pourrait voir débouler d’autres équipes, à l’image de la #2 KMD 2 (van der Straten-Asnong-Debroux-Putz), la #3 Mickey Racing (Berben-Marquet-Marquet-Speleers), la #7 Flax-Team (Rosy-Marchandisse-Marchandisse-Devillers-Delvaux), la #8 Phoenix Racing Team (Santkin-Piette-Hemroulle-Schmidt), la #11 Team Manitou Collé 11 (Vandermosten-Moureau-Gies), la #14 The Golden Horse (Blaise-Blaise-Louys-Nopère), la #18 Mehari 2CV Passion Trapanelle (Chenier-Ehrhardt-De Bonhome-Rowland-Hauris-Vynckier), la #38 Nous@aussinet (Naisse-Bouillon-Dubois-André-Naisse), la #55 FKR-M3 (Gillet-Colson-Goffin-Meauxsoone-Demoulin), la #62 2BR Motorsport (Braun-Bollette-Schiffers-Braekevelt), la #70 CGS-Racingteam (Hooreman-Gillard-Draps-Dermont), la #83 Oregon Team (Ragonesi-Orel-Wartique-Diederickx), la #96 DS Racing (Dumoulin-Poorters-Bourbonnois-Bolland-Devis), sans oublier bien sûr la #99 DRM Coyote Autographe (de Robiano-Van Riet-Bouvy-Businaro), ni la #129 FKR-M1 (Van Gysegem-Abrahams-Abrahams-Beaupain) ! Une liste non-exhaustive démontrant que plus d’un pilote de notoriété nationale et même internationale n’hésite pas à s’engager aux 24 Heures 2CV ! Si les ‘Hybrides’ à mécanique BMW seront une fois encore omniprésentes dans le haut du classement, on peut compter sur les inconditionnels de la catégorie ‘Prototype’ pour tenter d’accrocher une place dans le top 10. On pense ici à la #47 2CV Wet Dream RT (Van Israel-Smit-Van Wijmeersch-Naessens-Mertens) ou à la #72 Team Basket Cup (Gablier-Gablier-Devillard-Brisse-Beranger). Quant à la catégorie ‘Améliorée’, elle opposera la #31 2PK Racing Team (Willaert-Staelen-De Bel-Schollaert), la #68 Team FG 2CV Passion (Lercher-Sultana-Guillaume-Mazurier) et la #90 2CV de Feu (Brethenoux-Brethenoux-De Well-Bernet-Guignard). Soit une très attendue rencontre Belgique-France ! Incontournables, les ‘Classiques’ rappellent les premières éditions des 24H2CV, se dandinant d’un virage à l’autre tout en arborant un look délicieusement ‘vintage’. Ici, ce sont les Pays-Bas qui sont favoris, avec le redoutable Dutch Dyane Racing Team (Van Koppen-Van der Goes-Van der Voort-Van der Voort) et son dossard #123 ! La concurrence sera pourtant très rude au cœur de l’Ardenne belge, avec la… #007 Deuch Gaz Team (Breilly-Breilly-Dubois-Pade), la #13 Mehari 2CV Passion Racing Team (Sailly-Huez-Leroy-Holley, la #41 Team Basket Cup (Venot-Gaugry-Rousse-Lauzanne), la #261 Les Bielles de Giel (Bouillard-La Scala-Soubigou-La Scala-Raison), la #375 2CV EGD Endurance (Daniel-Bouche-Levasseur-Letot-Ravin) et la #435 2 Pattes Foll (Cannesant-Bourgois-Cannesant-Flipo) et la #602 Brokensport (Asselborn-Asselborn-Cadot-Rosner-Le Conte-Mercier).qui viennent toutes… de France ! Les Belges ne seront néanmoins pas en reste, avec la #69 2CV Mania (Beaujean-Collin-Noerdinger-Molron) et la #98 Rétro Racing Team (Van de Velde-Van Den Brande-Arys). Voilà qui promet… Une liste à laquelle il convient d’ajouter plusieurs bolides classés ‘Expérimental’, la #46 PI-R System (Henry de Frahan-Henry de Frahan-Petralia-Le Leu-Lempereur-Lempereur), #51 51 Tracanet (Lachaume-Salort-Guiberteau-Mandret-Mandret), la #80 Collé-Carfix RT (Van Hees-Vansprengel-Vanden Driessche), sans oublier bien sûr l’habituelle présence de Burton, avec cette fois deux machines, la #77 Burton Racing (Marville-Pirlot-Bastin) et la #78 Gascard Speed Organisation (Gascard-Gascard-Vanderfeesten). Trois 2CV répondant à la réglementation britannique seront aussi de la partie. Chaud devant ! Avec près d’une… centaine de C1, c’est une véritable déferlante qui va frapper Francorchamps à l’occasion de ces 24H2CV ! D’autant qu’une cinquantaine de ces petits bolides, dont les performances sont légèrement inférieures à celles des 2CV ‘Hybrides’, proviennent d’Angleterre ! Comme quoi, on est loin d’un isolement insulaire de type ‘Brexit’… Aux commandes de ces C1 ‘so British’, on retrouvera des Anglais, bien sûr, mais aussi des Suisses, Portugais, Américains, Sud-Africains, Australiens, Néo-Zélandais, en plus d’une poignée de citoyens des Emirats Arabes Unis ! Avec même des pilotes de la trempe de Maxime Martin ou Jérôme de Sadeleer ! Ajoutez à cela une dizaine de bombinettes hollandaises (avec notamment Cor Euser, Nicolas Vandierendonck, John De Wilde, Daan Pijl, Hanne Terium, etc.), et vous avez déjà l’assurance d’une certaine ambiance au cœur du peloton. Du côté de la C1 Racing Cup belge, on se bouscule aussi au portillon, avec des pilotes du calibre de Pierre-Yves Rosoux et Arnaud Tsamère (#203 MCL Racing Team by Beaufort Racing), Erik Bruynoghe (#210), Jacky Delvaux (#212 Muppet Racing), Guillaume Mondron, Emile De Dryver et Martin Leburton (#217 Falt Racing), les habitués de la Hundred Series by BGDC que sont Gaëtan Hayot, Laurent Tricoche, Michaël Divoy et Jérôme Heinen (#228 HTH Motorsport), Gaël Frère (#230 revTeam by Kimy Racing), Doriano Marcucci et Giovanni Scamardi (#236 Mickey Racing), François Jeukenne (#240 Citropol avec Philippe et Julien Lorquet), Olivier Muytjens (#248 Marc Duez Events), Stéphane Cristinelli (#245 SC Corsa), etc. Bref, du très beau monde… C’est néanmoins vers les équipages réguliers de cette compétition qu’on lorgne pour la gagne, avec la #206 FSA 1 (Seeuws-De Wit-Agenais-Huygens), la #207 FSA 2 (Vanhercke-Mans-Van Den Hemel-De Cock), la #211 JMCE Racing 2 (Poncin-Munsters-Dethier-Habran), la #216 ça roule 216 (Muller-Laloux-Loly-Cheriet), la #218 GHC Racing (Les-Roskam-Les), la #219 Ecurie Azur (Princen-Princen-Peeters-Geelen), la #221 FloRacing (Borner-Couturier-Flohimont), la #223 Kimy Racing (Matot-Matot-Matot), la #231 Gaban Motorsport (Gaban-Gaban-Palmaers-Meurens), la #232 Neo Speed by Kimy Racing (Do-Devis-Le Leu-Petralia), la #233 KMD 233 (Close-Van Hove-Van Bael), la #251 FloRacing (Maka-Geilenkirchen-Pirlet-Pirlet) et la #257 Mecaperformance (Cagnina-Thomas-Pirenne-Brasseur). N’en jetez plus, la cour est pleine ! Comme le veut la tradition, l’opération CAP48 de la RTBF sera aussi dans la course, avec cette année une 2CV, la #48 LVR-CAP 48 (Dupont-Culliford-D’Elia-Chevremont-Vandercam-Theysgens-Berger) et une C1, la #234 LVR – Kart48 (idem, en plus de Dejaegere). Preuve que ces 24H2CV restent plus que jamais… The Place to Be ! (Vincent Franssen / Photos Letihon.be) Résultats live : https://livetiming.getraceresults.com/spa Live streaming : https://www.rtbf.be/auvio/direct_plus-de-sports-moteurs?lid=205479#/ Live streaming : http://www.cmgtv.be/tv/

Après les rendez-vous de Zolder à la fin mars et de Nevers Magny-Cours en avril, les concurrents de la 2CV Racing Cup ont largement eu le temps de recharger leurs batteries et de préparer avec minutie une seconde partie de saison en trois temps. Avant les incontournables 24 Heures 2CV de Spa-Francorchamps (26-27/10) et La Finale @ Mettet (09-10/11), c’est une excursion en direction du littoral hollandais qui est proposée. Et avec 25 ‘deuches’ présentes sur la liste des engagés – en plus d’une trentaine de C1 Racing Cup qui seront en piste au même moment -, cela sent la grosse répétition générale en vue du double tour d’horloge des Ardennes.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’indécision sera totale au moment de l’envol d’une course de 300 minutes ce prochain samedi sur le coup de 13 heures. Au terme des deux premiers rendez-vous de la saison, Benoît Car (BNLL 1) pointe en tête du classement provisoire avec 180 points, mais dans son dos, cela klaxonne allègrement ! Sous la houlette de FKR-M 2, Mehdi-Rik Bouchereau, Laurent Bressan et Fabian Maes emmènent en effet un solide peloton de chasse également riche de Serge Istas et Tony Furlotti (La Charbonnade de la Botte), le trio britannique composé de Matty Cobb, Peter Dalkin et David O’Keeffe (qui seront néanmoins absents aux Pays-Bas), Rudy Coppieters, Mathieu Devos et Philippe Courtois (BNLL 3), Samuel Chenier et Stéphane Sultana (Méhari 2CV Passion Trapanelle), mais aussi Bernard et Claude Crespin en plus de Christian Fosseur (BNLL 2). Autant de bolides qui mettront tout en œuvre pour profiter autant que possible de l’air pur de la Mer du Nord…

Un groupe de favoris que l’on peut allègrement compléter avec JMCE Racing 1 (Licops-Lacroix), Mickey Racing (Berben-Marquet-Speleers), BNLL Team Miko (Mikulinski-Van Marsenille), Phoenix Racing Team (Santkin-Piette-Hemroulle), The Golden Horse (Blaise-Blaise-Louys-Nopère), Seventeen MCC Hafa (Bonnan-Hooreman), Team 34 (Jamar-Renaud), Nous@ussinet (Naisse-Bouillon-Dubois), AG Racing Box (Houben-Abrahams), Oregon Team (Ragonesi-Orel), MRG Racing (Marchandisse-Grégoire-Roland), Meccano Car (Meunier-Beaudry-Beaud), sans oublier bien sûr FKR-M 1 (Van Gysegem-Abrahams). Excusez du peu ! Quant à Raphaël van der Straten, il reviendra à ses premières amours en accompagnant Olivier Debroux et Patrick Asnong sur la #2 KMD 2. Faites vos jeux… tout va bien !

Dans les autres catégories, le quatuor Brethenoux-Brethenoux-De Well-Rousse (2CV de Feu) défendra son large leadership en ‘Améliorée’ face à la #31 de Willaert-Staelen-De Bel (2PK Racing), duel qui sera certainement arbitré par la #68 Team FG 2CV Passion de Lercher-Mazurier. Bras de fer musclé annoncé entre la #602 BKR de Asselborn-Surel-Cadot et la #123 Dutch Dyane Racing Team de Van Koppen-Van Der Goes-Van Der Voort-Van Der Voort en ‘Classique’.

Profitant une fois encore d’un meeting ‘tout en un jour’, les équipages de la 2CV Racing Cup seront en piste samedi dès 9 heures du matin pour une qualification de 90 minutes, tandis que la troisième course de la saison battra son plein entre 13h00 et 18h00. Après quoi, le décompte en vue du rendez-vous phare de la saison débutera de manière très officielle…

 

Challenge Club 2CV Racing Teams / Calendrier 2019

14-15/09 : Trophée de Zandvoort

26-27/10 : 24H2CV Francorchamps

09-10/11 : La Finale @ Mettet  

 (Vincent Franssen / Photos Letihon.be)

 

 
C’était il y a 35 ans… déjà ! Quelques joyeux drilles ont eu l’idée saugrenue d’organiser sur le Circuit de Spa-Francorchamps une épreuve de 24 heures réservée aux 2CV Citroën ! Il suffisait alors d’équiper une ‘deuche’, le plus souvent récupérée à la casse, d’un arceau de sécurité, de harnais, coupe-circuit, siège baquet, et de bricoler quelques améliorations ‘course’ pour pouvoir engager l’engin dans cette épreuve atypique. C’était fun, bon marché, mais sportif puisque le pilotage de ce drôle d’engin nécessitait quand même un bon coup de volant. Aaah, la plongée dans le Double Gauche, quand la suspension ‘balançoire’ faisait constamment passer l’auto du sous-virage au survirage, obligeant son pilote à de vigoureux coups de volant pour la maintenir sur la trajectoire, tandis que la vibration de la roue avant-droite se transmettait violement dans la direction ! Ce n’était pas très efficace, mais il fallait un sacré gros cœur pour aller vite ! Et puis… Et puis… L’esprit de compétition, l’ingéniosité et l’obstination des concurrents, tout cela a peu à peu transformé la petite Citroën en un vrai bolide de course. Ce n’était pourtant pas gagné d’avance. La petite cylindrée, la suspension bateau unique en son genre, l’aérodynamisme inexistant étaient autant de défis à relever. Autant de problèmes qui ont peu à peu trouvé des solutions. Aujourd’hui, le pilotage des 2CV de course offre des sensations ‘racing’ tout à fait intéressantes, au point que des pilotes confirmés, habitués à des bolides surpuissants, n’hésitent plus à s’inscrire à ce double tour d’horloge pas comme les autres. Il faut dire que les différents teams n’ont pas lésiné sur les moyens pour obtenir les performances souhaitées : le petit bicylindre d’origine a été remplacé par un bicylindre d’architecture similaire, mais de cylindrée plus grande, d’origine BMW. Les boîtes, devenues fragiles suite à l’augmentation de puissance, ont été modifiées ou changées. Aujourd’hui, ce sont des séquentielles à 5 vitesses ou des boîtes à crabots parfaitement étagées pour un usage compétition. Les carrosseries se sont vues adjoindre des éléments aérodynamiques en matériaux composites, chaque équipe y allant de sa petite idée, de sorte que la plupart des autos sont différentes. Ce qui fait d’ailleurs la particularité et le charme de la 2CV Racing Cup. Quant à la suspension, elle est durcie au point que les autos virent parfaitement à plat ! Au volant, on oublie complètement qu’on pilote une ‘deux poils’ tant les sensations font plutôt penser à un gros kart. Même si le moteur ne développe que 80 chevaux, il entraîne sans difficulté les 600 kilos de l’auto, et les montées en régime sont similaires à celles d’une petite sportive. Les chronos sont d’ailleurs semblables à ceux d’une… Lotus Elise de première génération, ce qui a parfois le don d’en agacer certains ! Depuis l’avènement de la C1 Racing Cup, ce sont quelque… 140 petits bolides qui partagent la piste de Francorchamps. De quoi compliquer la tâche du pilote de 2CV, qui doit se fendre d’un slalom permanent ! Vous l’avez compris, ces 24H2CV sont devenues une véritable épreuve sportive aussi difficile et exigeante que d’autres courses d’endurance a priori plus prestigieuses. Il s’agit toujours de la meilleure façon de s’essayer à la compétition automobile ou de s’offrir une récréation dans une ambiance inimitable qui respire la passion. Les vendredi 25, samedi 26 et dimanche 27 octobre, 2CV et C1 seront nouvelle fois les reines du bal sur ‘le plus beau circuit du monde’. Un rendez-vous d’autant plus incontournable qu’il s’agit aussi du dernier de la saison, avant que le légendaire tracé n’enfile ses habits d’hiver, prêt à résister aux frimas et froidures de l’Ardenne belge. Ultime occasion de prendre part à une compétition unique en son genre, et, qui sait, succéder à Vigneron, Gasperin et Boulange, lauréats du millésime 2018. Chers Deuchistes, la scène est à vous… (Vincent Franssen / Photo Letihon.be)

Les ‘deuches’, toujours accompagnées des fidèles C1, ont été les reines de la piste huit heures durant en ce dimanche de Pâques sur le Circuit de Magny-Cours. La deuxième manche de la 2CV Racing Cup s’est en effet offert un cadre de prestige en gagnant une piste ayant servi pas moins de 18 fois à l’organisation du Grand Prix de France de Formule 1. On a forcément été moins vite au volant des 2CV et des Dyane, mais dans les habitacles, les pilotes avaient clairement la banane !

 

Et cette fois, les vainqueurs de la joute initiale, la #33 FKR-M2 de Bouchereau-Bressan-Maes, n’a pas connu la même réussite. Après avoir perdu du temps à l’entame de la cinquième heure de course pour ne pas voir respecté le feu rouge en sortie de pitlane, le bolide s’immobilisait longuement au stand un peu plus tard, victime de soucis d’embrayage. Résultat : une 8ème place finale ne reflétant bien sûr nullement le potentiel de cette #33, qui évoluait dans le top 3 en début d’épreuve.

 

D’embrayage récalcitrant, il en a aussi été question pour la #129 FKR-M1 de Van Gysegem-Abrahams peu avant le cap de la mi-course. Avec là aussi une sévère perte de temps. Quant à la #1 JMCE Racing 1 de Licops-Lacroix, elle pointait dans le top 5 absolu à une heure trente de l’arrivée avant d’être ramenée à la ficelle suite à un bris mécanique. Désillusion également pour la #3 Mickey Racing de Berben-Marquet et pour la #14 The Golden Horse de Blaise-Blaise-Louys, renvoyées en seconde partie de classement. 

 

La voie était dès lors libre pour les trois voitures du clan BNLL… qui n’allait pourtant pas être épargné non plus ! Après 140 minutes de course, la #43 BNLL 3 de Courtois-Coppieters-Devos, alors 4ème du général, était victime d’un bris de colonne de direction juste avant l’entrée de la pitlane. Elle était poussée jusqu’à son box pour les réparations d’usage. Quant à la #65 BNLL 2 de Crespin-Crespin-De Kelper, elle perdait une roue, étant elle aussi ramenée au stand pour permettre à l’équipe de fixer tout cela.

 

Absente lors du coup d’envoi de Zolder, la #42 BNLL 1 de Stéphane Lacoste et Benoît Car était par contre épargnée par les soucis, ce qui lui permettait de croiser en tête du classement, pour finalement s’imposer avec deux rondes de bon sur la #53 Wingrove Racing du quatuor britannique Cobb-Dalkin-O’Keeffe-Waghorn, qu’on n’attendait pas à pareille fête dans la Nièvre. Comme dans le Limbourg, la #5 de Furlotti-Carere brillait par sa fiabilité et son efficacité, ce qui lui permettait d’accrocher la médaille de bronze en devançant de trois rondes la #18 2CV Passion Trapanelle de Chenier-Sultana-Hauris-Jamar.

 

Les places d’honneur chez les Hybrides tombaient dans l’escarcelle de la #51 Tracanet (Lachaume-Salort-Mandret), qui complétait le top 5, la #65 BNLL 2, la #33 FKR-M2, la #17 Seventeen MCC Hafa de Tiggeler-Bonnan-Graham, la #129 FKR-M1 et la #1 JMCE Racing 1.

 

A signaler la très belle 5ème place finale, toutes catégories confondues, de la #52 Crisis Racing des Britanniques Roads et Tyson, qui était engagée en ‘Guest’.

 

Sans surprise, la #90 2CV de Feu, confiée à Brethenoux-Brethenoux-De Well-Rousse-Guignard s’est imposée en ‘Améliorées’, imitée chez les ‘Classiques’ par la #602 BKR de Asselborn-Asselborn-Cadot-Surel. 

 

Au terme de cette première excursion hexagonale, les concurrents de la 2CV Racing Cup vont pouvoir souffler quelque peu et recharger leurs batteries avant de… reprendre la direction de la France, pour le rendez-vous aussi attendu que bucolique du Trophée d’Alsace, programmé sur l’Anneau du Rhin les 22 et 23 juin. (Vincent Franssen / Photos Letihon.be)